mardi 2 septembre 2008

Communiqué de presse du 22 juillet 2008

Les parlementaires réunis en Congrès ont voté oui :
- à l’admission de la Turquie dans l’Europe
- au référendum d’initiative UMPS

La révision constitutionnelle avait pour but de re-équilibrer les pouvoirs de l’Assemblée et du président de la République. Quand on constate que chaque jour (TVA sur les carburants, aide aux pêcheurs etc.) les décisions se prennent à Bruxelles, ces dispositions du microcosme politique français ne changeront rien aux problèmes des Français.

Quant au référendum d’ « initiative populaire » (sic !), nous sommes loin des possibilités offertes aux citoyens suisses. Christian Vanneste et ses collègues réclament en effet que toute demande de référendum soit présentée par 20% des députés et sénateurs. Quand on se rappelle que 95% des parlementaires étaient favorables à la Constitution européenne, rejetée par 54% des Français, on peut légitimement conclure que ce recours au référendum sera réservé à l’UMPS et interdit à toute initiative populaire.

Il en est de même de l’admission de la Turquie, qui pourra être validée par les députés et sénateurs, en violant les droits légitimes du peuple souverain. Cette abdication est monstrueuse et ne peut trouver aucune excuse. Le vote ayant été obtenu avec seulement une voix de majorité, chaque député ou sénateur, ayant voté oui, est personnellement responsable de ce viol de la démocratie.

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